Marion Zahar et Saha
“Le positionnement critique de la revue est au coeur de mon engagement personnel tant au sein du projet que dans mes travaux de recherche. Au-delà d’une forme de militantisme féministe et post-colonial, il y a aussi la profonde conviction que cette manière de questionner le réel est une voie analytique pertinente pour décentrer notre regard. Pour recevoir et concevoir d’autres récits de la région, accablée par les analyses qui s’obstinent à n’y voir que violence et autoritarisme.
S’il n’est pas question d’abandonner ces sujets, j’espère que Saha sera une plateforme pour les aborder autrement, à la lumière des approches post-coloniales et féministes, aux côtés d’analyses qui font la part belle à d’autres manières de comprendre la région, son histoire et son actualité dans toute leur modernité.
Formée en sciences politiques à La Sorbonne puis à l'UdeM, mes travaux de recherche s'intéressent aux dynamiques contestataires au Moyen-Orient et plus précisément au Liban où je questionne les processus de recompositions politiques suite aux crises politiques. Mon projet de thèse concerne spécifiquement le mouvement libanais de la Thawra, initiée en octobre 2019.”